Notre corps est constamment sollicité dans nos activités quotidiennes. En effet, il contribue activement à notre bienêtre. Malheureusement, il n’est bien souvent pas à l’abri d’altérations internes ou externes. Les entorses de la cheville sont notamment de grands dommages auxquels nous sommes exposés.

Elles peuvent conduire à différents handicaps et à de véritables gènes. Comment donc avoir une entorse de la cheville ? Peut-on s’en préserver ? Quels sont les traitements et solutions pour en guérir ?

Sommaire

Entorse de la cheville : comment survient-elle ?

Une entorse est un étirement ou une rupture d’un ligament reliant deux parties osseuses qui forment un ligament. L’entorse de la cheville notamment est l’une des plus courantes, car différentes actions peuvent en être l’origine. En effet, du simple faux pas, à la chute la plus grande, divers faits peuvent engendrer une rupture des ligaments ou des tissus osseux et induire l’entorse. Toutefois, on distingue deux principales catégories d’entorses relatives à la gravité et n’ayant pas forcément de proportion avec la douleur. Ainsi, un étirement ou une déchirure simple correspond à une entorse bénigne alors qu’une rupture correspond à une entorse grave.

De manière courante, un mauvais appui dans n’importe quelle situation peut induire ce mal à des échelles différentes. Généralement, le pied va brutalement vers le bas et vers l’intérieur alors que la cheville effectue le mouvement contraire. Ceci entraîne généralement l’altération du ligament externe. Ces situations sont beaucoup plus fréquentes et probables chez les femmes qui marchent souvent en talon avec de fines pointes. En effet, la hauteur du talon et l’effilement de la pointe des talons diminuent considérablement la capacité à garder l’équilibre. Au bout d’une petite course ou dans certaines situations, il est assez difficile de garder l’équilibre et bonjour les dégâts. D’autre part, les entorses de la cheville interviennent fréquemment dans les sports physiques notamment la course, le football, le basketball ou encore le tennis. En outre, l’hiver est une période où l’on est plus exposé à des entorses car l’on peut facilement glisser sur une plaque gelée et se faire mal.

Toutefois, les risques de souffrir ou d’être affecté par ce trouble sont aléatoires d’une personne à une autre en raison de la résistance de sa cheville. De même, certaines personnes souffrent de certains troubles à la cheville et sont donc davantage exposées à d’éventuelles entorses. Une douloureuse torsion de la cheville n’est pas toujours synonyme d’entorse grave. De même, des chocs indolores peuvent bien engendrer des entorses. Il est bien nécessaire d’identifier les entorses de la cheville à temps grâce à ses symptômes pour y réagir convenablement.

Les symptômes de l’entorse à la cheville

Une entorse à la cheville est souvent accompagnée de fortes douleurs pouvant engendrer des difficultés à marcher. Dans certains cas, la douleur n’est toutefois pas présente. Certains signes distinctifs permettent ainsi d’identifier une entorse de la cheville de même que sa gravité pour la traiter de manière appropriée. Une douleur persistante et désagréable à la cheville est en effet le premier indicateur de la présence d’une entorse. Bien souvent, ces douleurs sont accompagnées de certains signes distinctifs. Le gonflement de la cheville à la suite d’une torsion est notamment l’un des symptômes. Lorsque l’articulation est atteinte, elle a en effet tendance à gonfler. Dans certains cas, il devient impossible de poser le pied à terre sous peine de sentir une grande douleur. Parfois, le simple fait de bouger la cheville amplifie la douleur.

Lorsque vous avez une entorse, un hématome se forme sous votre peau et se dirige généralement vers le talon. Vous pourrez également ressentir des douleurs à l’os. Dans ce cas, il pourrait s’agir d’une fracture osseuse. Dans d’autres cas peu récurrents, une entorse de la cheville entraîne une lésion vasculaire ou neurologique. D’autre part, une entorse de la cheville peut réduire considérablement l’amplitude des mouvements que vous pouvez effectuer avec cette dernière. Elle peut également engendrer l’instabilité de la cheville, une sensibilité ou des contusions.

De manière générale, les principaux symptômes de l’entorse de la cheville sont donc :

  •  le gonflement de l’articulation ;
  •  l’apparition d’hématome sous la peau ;
  •  l’impossibilité de poser le pied ;
  •  le déboitement de la cheville (luxation) ;
  •  la réduction de l’amplitude des mouvements ;
  •  les douleurs à la cheville ;
  •  les douleurs au muscle.

Une entorse à la cheville même lorsqu’elle paraît bénigne présente toujours des risques de complications notamment lorsque le traitement n’est pas bien administré. Lorsque vous nourrissez des doutes sur l’état de votre cheville, il est nécessaire de vous rapprocher d’un médecin afin de déterminer les éléments affectés et de les soigner de manière convenable. Les cas les plus graves d’entorse de la cheville de même que de mauvais traitements sont souvent la cause de complications peu souhaitables.

Les complications possibles

Les cas les plus graves d’entorse sont bien souvent très douloureux et procurent une gêne encore plus grande. Même si leur traitement est relativement plus long, elles peuvent bien heureusement guérir au bout d’un certain temps. Généralement, le degré de sévérité de l’entorse dépend du nombre de structures anatomiques qui ont été affectées. Plus de ligaments sont atteints, plus l’intervention est complexe. Lorsque par contre la capsule articulaire est atteinte, il s’agit là d’un cas encore plus grave. Une entorse de la cheville bénigne et non identifiée ou soignée à contre temps peut tout aussi entraîner des conséquences très graves. On peut notamment être exposé à la perte de la mobilité de la cheville entière, à de fortes douleurs ou à une instabilité chronique de la cheville. Les conséquences peuvent être encore plus graves allant, dans des cas extrêmes, à l’amputation. Toutefois, ne vous affolez pas.

Le traitement des entorses évolue bien dans 90 % des cas et les symptômes disparaissent entre une et huit semaines.

La douleur endurée à elle seule devrait être une source suffisante de motivation pour se faire diagnostiquer et pour suivre le traitement idéal. Des cas extrêmes d’entorses ont des manifestations plus graves, nécessitent des moyens et un soin plus grand durant le traitement. Toutefois, les différents moyens de traitement de ces troubles assurent avec un grand pourcentage une guérison effective. D’autre part, un traitement complet permet de limiter grandement les risques de récidives. Comment donc soigner convenablement une entorse de la cheville ?

Soigner une entorse de la cheville

Les premiers réflexes face à ces situations

Dès que vous avez une entorse, des dispositions spécifiques permettent d’éviter des complications et de soulager considérablement la douleur. En effet, il est recommandé de ménager au maximum la cheville et surtout d’éviter d’appuyer son poids sur elle. Dans ces situations, tentez de soulever la cheville et de la mettre au repos. De même, la glace est une excellente alternative. Il est notamment recommandé de l’appliquer une fois au moins pendant 20 minutes durant les trois premiers jours de l’entorse. La glace doit être emballée dans une serviette ou dans une autre substance pour éviter un contact direct avec la peau. Elle permet de réduire l’enflure, les ecchymoses et de soutenir les ligaments affectés.

Ainsi, durant les trois premiers jours suivants une entorse, votre devise devrait être la « RGCE » résumé en repos, glace, compression et élévation. Ces quatre facteurs sont effets capitaux pour faire cesser l’hémorragie caractéristique de ces troubles et pour permettre aux cellules de se reposer pour se régénérer. Toutefois, il faut faire attention à ne pas prolonger le repos, car c’est l’utilisation de la cheville qui favorise sa guérison. Vous pouvez notamment vous servir de béquilles après le temps de repos observé. Quant à l’élévation, elle permet au sang de revenir vers le cœur et d’éviter l’accumulation du liquide d’inflammation autour de la zone affectée.

Une intervention médicale

Le traitement médicamenteux est aussi bien utile face aux entorses de la cheville. Les comprimés utilisés dans ces situations sont essentiellement des médicaments de type acétaminophène. Ils servent à soulager la douleur. Dans les cas d’entorses aigües, des comprimés anti-inflammatoires sont utilisés en complément de l’utilisation de la glace afin de réduire la douleur. L’effet des comprimés sur l’accélération de la guérison n’est toutefois pas prouvé. D’ailleurs, il est bien avisé de prendre des comprimés sur l’avis de son médecin.

En effet, il est toujours utile de se faire diagnostiquer par un professionnel afin de réellement identifier les cellules qui ont été affectées et pour proposer un traitement adapté. Vous faire assister d’un spécialiste vous offre de meilleures chances de guérison et limite les possibilités de récidive. D’autre part, certains produits appliqués à l’entorse permettent également de limiter la douleur et de favoriser le rétablissement des cellules ou ligaments atteints. On peut alors se servir d’huile essentielle, de crème ou de gel anti-inflammatoire à appliquer périodiquement.

La chirurgie est une alternative bien nécessaire dans certains cas. Elle permet en effet de favoriser ou de faciliter le rétablissement des tissus ou organes concernés. Les interventions chirurgicales sont quant à elles sollicitées chez les athlètes et dans les cas d’instabilité persistante de l’articulation.

L’immobilisation de la cheville

Pour lutter efficacement et rapidement contre le problème physique d’entorse de la cheville, des techniques d’immobilisation sont fortement recommandées. La méthode à adopter dépend cependant de différents facteurs notamment du stage de l’entorse et des contraintes physiques de la personne affligée. Ainsi, dans les entorses ordinaires ou légères, on fait généralement recours à une bande élastique offrant un maintien relatif. De même, l’utilisation d’une canne est préconisée pour limiter les mouvements de l’articulation et permettre la marche.

Les entorses sévères, généralement de grade II ou III, nécessitent plutôt une immobilisation stricte. Cette immobilisation se fait grâce à une attelle jambière en plâtre ou en résine venant jusqu’à la base du genou. Dans ce cas, la cheville est mise au repos total de même que les cellules affectées par le choc. La cheville reste fixe avec le pied à l’équerre par rapport à la jambe. Les possibilités de traitement contre les entorses de la cheville sont nombreuses, mais leur efficacité dépend généralement de la nature de l’entorse et de données personnelles liées à la victime.

Après certains traitements, il est parfois nécessaire de recourir à la kinésithérapie, à la physiothérapie à travers des séances de rééducations progressives qui permettent à la personne concernée de vite retrouver l’usage de son pied.

La durée moyenne d’une entorse de la cheville

Après une entorse de la cheville, il est bien utile de récupérer totalement avant de se remettre à marcher normalement. Il est notamment nécessaire que le temps de repos convenable à la peine encourue soit totalement observé. Ce temps est relatif et dépend de plusieurs caractéristiques. Toutefois, le retour à l’utilisation de la cheville de même que la reprise des activités quotidiennes se fait progressivement. Au début, le retour peut nécessiter des béquilles ou encore un nouvel apprentissage des moyens de se tenir en équilibre et marcher. De même, plusieurs autres exercices de rééducation permettent de faciliter cet apprentissage et de retrouver au plus vite toutes ses facultés pour marcher. Pour ces exercices, certains accessoires de musculation comme le Bosu ball sont parfois nécessaires. Pour une entorse de la cheville de stade I et non poussée, une semaine pourrait suffire à réduire totalement la douleur et à éliminer entièrement l’entorse.

Dans des cas plus complexes par contre, l’entorse peut s’étendre sur plusieurs mois et aller notamment jusqu’à deux mois ou plus. Lorsque les cellules osseuses sont grandement affectées, la guérison est par contre moins rapide. Dans ce cas, il faut en effet laisser chaque tissu et cellule affectée se régénérer. Les traitements de physiothérapie de même que les exercices de rééducation permettent de réduire au mieux le temps de récupération. Pour avoir la durée de temps nécessaire que vous devrez suivre avant de marcher à nouveau sur votre pied, prenez l’avis d’un spécialiste et faites-vous diagnostiquer.

Des astuces utiles contre ces dommages physiques

Se préserver des entorses

Les entorses physiques sont des dommages physiques très contraignants et malheureusement également assez récurrents. En effet, ils peuvent survenir de n’importe quelle situation et entraîner une grande gêne sur une longue période. Même s’il n’existe pas de véritable moyen pour lutter contre ces troubles, il existe bien certaines astuces qui permettent de prévenir et de s’en préserver au mieux. Lorsque vous n’en avez pas encore eu, il est utile de :

  •  porter des chaussures confortables, stables et non usées ;
  •  pratiquer une activité physique régulière ;
  •  ne pas forcer des cellules ou articulations qui n’ont pas été échauffées.

Pour éviter par contre la récidive ou la survenue de nouvelles entorses, plusieurs autres dispositions sont bien utiles. Il s’agit notamment de :

  •  éviter les moments de grande fatigue et d’épuisement ;
  • ne pas faire d’effort physique lorsqu’on a pris de l’alcool ;
  •  porter une orthèse semi-rigide pour une activité sportive.

Quand commencer la rééducation ?

Lorsque vous subissez un choc, laissez passer une nuit pour vérifier si la douleur persiste et que les symptômes persistent. Dans des cas qui paraissent être sans conséquence, vous pouvez procéder ainsi puis vous rattraper le lendemain lorsqu’il y a des signes précurseurs. Après un diagnostic du médecin basé sur des données précises, il peut connaître l’origine du trouble et proposer en conséquence des solutions bien utiles. La persistance des symptômes même avec un traitement spécifique permet d’identifier avec précision les causes.

En outre, les entorses à la cheville peuvent devenir récurrentes chez certaines personnes atteintes de troubles au niveau de la cheville. Deux entorses bénignes dans une même année peuvent déjà faire sonner la sonnette d’alarme. On peut ainsi entamer des exercices spécifiques qui accélèrent la récupération et donnent une plus grande résistance à la cheville.