L’ostéopathie nécessite un parcours de formation rigoureux pour acquérir les compétences indispensables à l’exercice de ce métier de soin manuel. Cela dit, à cette ère désormais, les écoles se multiplient et il peut s’avérer délicat pour les aspirants ostéopathes de s’y retrouver. Découvrez donc les étapes clés d’un cursus réussi, pour devenir un professionnel aguerri de cette médecine non conventionnelle prisée.
Un solide bagage scientifique post-bac requis
Le futur ostéopathe doit impérativement justifier de prérequis pour intégrer une école agréée dispensant la formation complète. Être titulaire à minima d’un Bac scientifique s’impose. Idéalement, un niveau Bac+3 dans le domaine de la santé ou de la biologie constitue un atout majeur. Cette base permet d’aborder plus aisément les sciences fondamentales au programme de la formation en ostéopathie : anatomie, physiologie, biomécanique… Socle de connaissances médicales et point d’ancrage de tout le cursus.
5 années d’études et 4860 heures de formation
Place ensuite au cœur de la formation initiale, articulée autour de 3 grands pôles d’enseignement (le tout réparti sur 5 années d’études) que sont :
- les sciences fondamentales ;
- les techniques de soin manuel ;
- et la pratique clinique.
Au total, 4860 heures jalonnent le cursus, avec une montée en puissance de la pratique au fil du parcours. Alors que les premières années consolident les bases théoriques, les deux dernières sont dédiées à l’apprentissage en conditions réelles auprès des patients.
Une formation exigeante, des écoles agréées
Sélectionner son école s’avère un choix capital. Seuls les établissements agréés par le Ministère de la Santé sont habilités à délivrer le diplôme d’ostéopathe. À cela, devra s’ajouter une accréditation garante de la qualité des enseignements dispensés, en conformité avec le référentiel national. Mieux, une certification « Excellence » par un organisme externe comme Bureau Veritas constitue un critère de choix supplémentaire.
L’encadrement, le suivi, les partenariats noués, la proximité avec les milieux de santé représentent d’autres points de vigilance pour sélectionner son école.
L’importance d’une formation continue de qualité
Au-delà du diplôme initial, l’ostéopathe se doit de maintenir ses connaissances à la pointe. C’est là que la formation continue entre en jeu. Les organismes professionnels veillent notamment à proposer des séminaires et workshops de haut niveau. Animées par des intervenants de renom, ces sessions permettent d’approfondir des thématiques spécifiques, comme l’ostéopathie pédiatrique ou sportive.
Elles sont aussi l’occasion d’échanger avec ses pairs et de confronter ses expériences. En effet, si la formation initiale qualifiante pose les fondations, c’est ensuite au praticien de cultiver ses acquis pour toujours mieux soigner ses patients. D’ailleurs, c’est bien dans cette dynamique de partage et de remise en question permanente que l’ostéopathe trouve les clés d’une pratique épanouie et efficace.
Un métier d’avenir et des opportunités multiples
Après ces 5 années et l’obtention du précieux sésame, le néo-ostéopathe peut pratiquer en tant que professionnel de santé de premier recours. Si l’installation en cabinet libéral demeure la voie royale, le salariat offre aussi de belles perspectives : hôpitaux, maternités, établissements de soins…
Aussi, comme indiqué plus haut, les spécialisations, diversifications des activités, ainsi que les formations continues rythmeront un parcours passionnant.