Vos oreilles bourdonnent, et vous sentez que vous ne supportez plus le poids de votre corps ? Vous avez du mal à percevoir les bruits autour de vous ou vous ne les percevez que trop bien ? Même vos petits plats adorés vous incitent à vomir ou remontent trop facilement dans le sens anomal dans votre œsophage ? Ne paniquez pas trop vite ! Vérifiez bien s’il s’agit de la maladie de Ménière, un trouble auditif qui, dans la plupart des cas, met à mal la capacité auditive de la personne atteinte. Vous voulez en savoir plus ? Lisez attentivement l’article suivant.
Maladie de Ménière, ce qu’il faut savoir
En 1861, Prosper Ménière arrive à établir que les lésions internes de l’oreille considérées comme des faits naturels sont des éléments indicateurs de la présence d’une certaine maladie. Il offre la primeur de l’information à l’académie de médecine de Paris. Une fois la preuve établie par Prosper lui-même de l’existence de la maladie, il lui a donné son nom.
En effet, la maladie de Ménière est un trouble auditif lié à une lésion de la paroi de l’oreille interne. Ce trouble est dû à un dysfonctionnement en lien avec le labyrinthe de l’oreille interne. Un seul fait explique tout ceci : l’accumulation d’une certaine substance appelée endolymphe qui stagne dans le labyrinthe membraneux. La substance emplit la cochlée et le vestibule, des organes chargés respectivement de la sensibilité et de l’équilibre. Cela implique la rupture du contact avec les nerfs. Les vibrations ont alors des difficultés à atteindre le cerveau.
La maladie de Ménière en français facile
Ce trouble auditif bloque la progression du son et des informations liées à l’équilibre du corps. La personne atteinte n’entend plus rien. Sont susceptibles de souffrir de cette maladie les personnes entre 20 et 60 ans. Les symptômes de la maladie peuvent laisser des séquelles à long terme. Les crises sont sporadiques. Une crise peut durer entre 15 minutes et 24 heures. Le malade subit et prend conscience de ce qu’il vivra à vie avec la maladie puisqu’aucun traitement complet n’existe.
Quels sont les symptômes de la maladie de Ménière ?
Cette maladie plonge la majeure partie du temps son hôte dans une psychologie de handicapé. De toutes les façons, tôt ou tard, l’oreille ne pourra plus être en mesure de servir fidèlement si aucune mesure palliative n’est adoptée. Cette maladie se manifeste généralement par :
- le vertige. Il s’agit de crise difficile à calmer ou à gérer. Souvent, le malade le subit durant 15 minutes au moins et 24 heures au plus. Il ne sent plus ses jambes, et sa tête bourdonne. Cela peut même le pousser à s’étaler par terre ;
- des bourdonnements d’oreille ou acouphènes. Parfois dans une seule oreille, souvent dans les deux, les bourdonnements d’oreilles donnent l’impression qu’il y a du bruit autour de vous. Cela ne dépend pas de vous directement. Il vous arrivera alors d’entendre le bruit des moteurs ou des insectes sans que vous ne soyez en présence de ces derniers. Pour en savoir plus sur les symptômes des acouphènes et les traitements possibles, cliquez ici ;
- des maux de tête. La personne atteinte sent que sa tête lui fait un mal atroce, mais sans qu’il n’y ait une raison valable, c’est-à-dire sans lien avec le manque de sommeil, le manque de repos ou le manque de nourriture. Elle ne peut pas expliquer son mal et s’en remet à l’efficacité de quelques calmants qui révèlent leurs limites dans la grande majorité des cas ;
- une sensibilité auditive nulle. Il arrive que plus aucun son ne parvienne au cerveau. Ce n’est pas que l’oreille ne les reçoit pas. Le lien nerveux est juste rompu. Tout ce qui est son dans l’entourage n’est alors plus perceptible. C’est parfois inquiétant, mais cela ne dure pas longtemps ;
- une sensibilité auditive accrue. Dans certains cas, au lieu que toute l’ouïe soit neutralisée, elle s’avère plus performante que d’habitude. Vous réussissez à percevoir des sons lointains habituellement hors de votre champ de perception. Votre ouïe fonctionne mille fois mieux qu’avant et soudainement vous plonge dans un état de surdité.
Les facteurs favorables à la maladie de Ménière
Les mêmes causes produisant généralement les mêmes effets, la probabilité que vous ayez la maladie de Ménière est très forte lorsque certaines circonstances se présentent.
- Plus vieux plus menacé : Plus l’âge avance, plus il est possible que l’on soit atteint par cette affection. Elle touche des personnes adultes bien que quelques rares cas soient détectés chez des enfants. La fourchette d’âge se place alors entre 20 et 50, voire 60 ans. Toutes les personnes se trouvant dans cette limite d’âge devraient penser à faire des analyses cliniques pour être certaines de n’avoir aucune affinité avec la maladie.
- Européens, plus enclins à la maladie : Les Européens sont beaucoup plus dans le viseur de la maladie. C’est un mal qui facilement les atteint. On parle de maladie d’outre-mer. Donc, il est à supposer que certains facteurs climatiques, géographiques ou historiques entrent en ligne de compte.
- Gent féminine : La femme est plus proche de la maladie que l’homme. Le risque à son niveau est beaucoup plus grand que pour le sexe masculin. Cela a un lien peut-être avec son quotidien et sa constitution physique et psychologique naturelle.
- Trop de stress : Dans les environnements où le stress est maître, la maladie apparaît plus rapidement. Elle a un goût prononcé pour les milieux de stress extrême. Cela rend encore grand son champ d’ouverture dans la société stressante d’aujourd’hui.
- De la mauvaise nourriture : Manger très mal (pas forcément beaucoup, mais mal), c’est un moyen pratique pour attirer la maladie de Ménière. Elle vient plus facilement lorsqu’il y’a une surdose de dopant ou d’alcool. La mauvaise alimentation pourrait conduire directement vers un handicap plus tôt que prévu.
Maladie de Ménière : quelles en sont les causes ?
Aucune cause n’est cliniquement admise et vérifiée par les scientifiques depuis plus d’une soixantaine d’années de recherches. L’affection a toujours autant de secrets aussi bien pour les généralistes que les spécialistes du domaine. Ils en sont arrivés à quelques hypothèses plus ou moins fiables.
Causes scientifiques basées sur des théories
L’affection des oreilles dénommée maladie de Ménière constitue aujourd’hui un sujet de recherche des plus passionnants pour les otologistes. Ils se penchent sur la question sans détermination de faits concrets. Ils ont réussi quand même à s’assurer de ce que la maladie ne puisse pas se révéler à un état critique avant que le patient ne leur parvienne.
- L’endolymphe : L’endolymphe est une substance sécrétée par l’organisme pour protéger et nettoyer l’oreille interne. Dès qu’elle se met à stagner, à s’accumuler, cela crée automatiquement des problèmes qui agissent sur la capacité d’audition de l’individu.
- L’augmentation de la pression : L’oreille interne est une partie de l’oreille située précisément entre l’oreille extérieure visible à l’œil nu et l’oreille profonde constituant le mécanisme final de transformation et de transmission des ondes sonores au cerveau. La température ambiante y est à conserver. Lorsque cette dernière augmente, cela se ressent instantanément, et c’est à la base de l’affection auditive chronique.
Causes scientifiques basées sur des travaux connexes
Les causes non moins scientifiques rassemblent les facteurs perçus comme insignifiants, mais qui agissent comme déclencheurs de la maladie.
- La circulation sanguine d’abord : Le sang circule normalement pour irriguer toutes les veines et leur faciliter un accès aux différents organes. L’oreille interne est une partie de l’oreille qui profite de la bonne circulation. Lorsque dans une situation ou une autre le sang vient à se coaguler ou à se transformer en caillots, tout est au point mort. D’où l’inactivité de l’oreille à ce moment précis ! Vu la durée de cet arrêt de circulation, des séquelles surviennent, et les lésions apparaissent.
- La perte de connaissances temporaire : Lorsqu’il y a perte de connaissances aboutissant à une chute, celle-ci crée des lésions au niveau de l’oreille. Cela se déroule au niveau de cette partie sensible qui accueille les différents flux cochléaires. C’est ainsi que les bases de la maladie sont installées.
- La caféine et les associés : Prendre des produits comportant de la caféine ou beaucoup de sel rend les choses plus faciles pour l’affection. Cela lui fait un terrain facile qu’elle conquiert spontanément. Les boissons alcooliques créent un souci au niveau du système sanguin et entrainent le dysfonctionnement, déclenchant le déséquilibre organisationnel de l’organisme.
L’évolution de la maladie de Ménière
L’affection auditive est une maladie évolutive concentrée particulièrement sur l’organe qu’est l’oreille.
Elle agit sur cette dernière selon la faiblesse de l’organisme qui l’accueille, ce qui donne une certaine marge aux jeunes corps. Au fil du temps, elle peut entrainer la perte complète de la faculté auditive. La personne n’entend plus rien, du moins l’oreille atteinte ne fonctionne plus. Autrement dit, elle ne perçoit plus aucun son. La personne est alors dans une position de handicap.
La première oreille affectée ne laisse pas l’autre fonctionner. Elle l’affecte, ce qui fait qu’au lieu d’une, ce sont les deux oreilles qui finissent affectées. L’individu n’a plus d’ouïe. Un de ses sens n’est plus fonctionnel. Cela a malheureusement un impact assez significatif sur son quotidien. Avec l’ancienneté, la maladie devient un peu plus sage. Les premières crises du début s’amenuisent petit à petit et finissent par ne plus être d’actualité. La maladie subsiste et progresse, mais il est fort probable qu’avoir des crises fasse presque définitivement partie du passé. La surdité devient à ce moment un caractère de la personne atteinte.
Comment prévenir la maladie de Ménière ?
Une fois les conditions favorables et les causes connues, la prévention ne revient tout simplement qu’à les éviter. Il convient de passer du temps sainement avec des habitudes sans effets néfastes sur soi en général et sur son organisme en particulier.
- Une croix sur l’alcool et la drogue : Il est formellement proscrit à toute personne voulant passer une vie sans maladie la consommation de produits comportant des substances ou des composantes similaires ou identiques à celles de la drogue et de l’alcool.
- Eviter l’usage abusif du sel : Le sel est à bannir de ses repas. A défaut, il faut en consommer avec une modération extrême. La quantité minimale est à considérer pour tout usage. S’il ne faut pas bannir le sel complètement de son alimentation, il serait bien de lui imposer une barrière.
- Manger sain, c’est bien : Profitez de vos heures de repas pour manger des fruits et légumes.
- Faire constamment de l’activité physique : Cette pratique réduit les risques de coagulation du sang. Il faut que l’activité physique soit régulière et assez importante pour booster l’organisme.
- Se distraire : La distraction est un facteur important dans ce contexte. Il faut bien s’aérer l’esprit en fuyant les zones de stress. Laisser son esprit surfer sur des vagues imaginaires dans une ambiance bon-enfant fait du bien.
Quel traitement pour la maladie de Ménière ?
Pour une maladie évolutive, les remèdes ne sont pas efficaces en majorité. Les spécialistes proposent alors des mesures palliatives qui, parfois, peuvent soigner la maladie, même si ce n’est pas radicalement. On distingue trois grandes catégories : les médicaments, les gadgets et les interventions chirurgicales.
Le traitement médicamenteux
Il est conseillé de prendre certains médicaments pour réduire les risques de défaillance de certains organes qui participent à la survenue de la surdité, notamment le cerveau, les reins, etc. On peut vous conseiller la cortisone ou le neuroleptique, à prendre selon les prescriptions d’un médecin. Il est question de vous trouver des pistes pour sortir des traumatismes, des états de stress. Vous devez vous détendre au maximum.
L’usage des gadgets
Ce sont des objets qui envahissent aujourd’hui le marché avec la progression quasi constante de la technologie. Il y a des outils qui vous permettent d’avoir un semblant d’audition. Vous vous trouvez des oreilles électroniques, des casques faciles à porter pour ne plus entendre les bourdonnements. Ainsi, tout est plus simple autour de vous parce que vous entendez ce que vous devez ou voulez entendre, du moins pour un temps, la technologie ayant ses limites.
Les interventions chirurgicales
En ce qui concerne ces moyens de prise en charge, les patients ont souvent le choix entre des méthodes radicales et d’autres, moins radicales. Certaines opérations nécessitent que l’on réduise la sensibilité de l’oreille.
En premier lieu, il est proposé une décongestion du sac endolymphatique. Cela suppose que l’on trouve un moyen de vider le liquide stagnant à cet endroit. C’est une manière de ramener la température à la normale au niveau de cette partie de l’organe. L’opération ne permet pas d’éliminer les séquelles.
Ensuite, une opération de coupure de tous les liens d’équilibre avec le cerveau est l’option à envisager. Ce n’est qu’une façon détournée de rompre la chaîne menant l’information d’équilibre du corps au cortex cérébral. Le patient n’a plus de crise de perte de connaissance, mais souffre toujours de la maladie.
Enfin, plus radicalement, les opérations visent la destruction de toute sensibilité existant au niveau de l’oreille interne. C’est en quelque sorte une manière d’offrir au patient moins de pouvoir auditif, mais assez pour vivre une vie normale. Cela reste risqué, car pouvant entrainer la surdité sur le coup.
L’important n’est pas d’envisager le pire et de s’apprêter pour cela. Il est à priori judicieux que des analyses médicales certifient la présence effective de la maladie. Alors, il sera convenable, si l’on est atteint, de s’entourer de personnes fiables, aimées et aimantes. Le futur est plein de surprises, et les recherches se poursuivent pour offrir aux victimes une prise en charge plus efficiente.