Rendre fidèlement les idées contenues dans un texte d’une langue à l’autre nécessite dans la pratique bien plus que des compétences linguistiques passables. Les nuances culturelles, l’existence d’expressions typiques ou les terminologies particulières associées à certains sujets plongent parfois les traducteurs les plus expérimentés dans de véritables nœuds. Pour les entreprises ou les particuliers qui ont recours aux services des traducteurs professionnels, cette complexité rime parfois avec des productions de qualité discutable. D’autres défis pratiques sont également à gérer (délais, manque de ressources fiables, etc.). Voici des conseils clés pour rester réactif face à ces difficultés, et offrir des résultats de qualité.
Comment gérer les ambiguïtés dans les textes sources
Il est relativement fréquent qu’une ou plusieurs lignes ou parties de textes plongent le traducteur dans un profond embarras quant au sens à privilégier. Les différentes possibilités existant avec la langue cible demandent la prise en compte du contexte et une bonne capacité à éliminer les options et idées incohérentes.
- La contextualisation est ici une clé pour saisir la pertinence du message global du texte à traduire. Il importe de se livrer à une étude détaillée du texte pour juger avec clarté de la pertinence d’un sens spécifique, afin de l’intégrer parfaitement dans la traduction avec les meilleurs vocables ;
- Dans ce type de situations, ouvrir la conversation avec le client s’avère souvent nécessaire, afin de recueillir des informations complémentaires. Il est aussi conseillé d’échanger avec des spécialistes dans le domaine concerné lorsque cela est possible.
De manière générale, toutes les recherches qui pourront être lancées dans le but d’obtenir des données spécifiques au sujet ou à l’industrie concernée sont à encourager. Le but du traducteur est ici d’élargir ses connaissances et de comprendre certaines subtilités. Pour les clients à la recherche de compétences pointues pour des traductions sur mesure, des entreprises de traductions comme SFX à Bastogne représentent des interlocuteurs privilégiés à l’échelle européenne. Leur expérience, les prix attractifs pratiqués, et les dizaines de langues de traduction dans lesquelles ces professionnels offrent des prestations les positionnent comme de véritables leaders.
Les problèmes posés par les terminologies
Les terminologies et les jargons techniques spécifiques à des domaines d’activités ou des secteurs donnés sont souvent problématiques pour les traducteurs. Ces termes spécifiques qui ne font pas partie du langage courant demandent au professionnel des recherches précisément orientées. Les glossaires et les bases de données personnalisées sont ici les meilleures armes à acquérir pour gagner en efficacité dans la traduction de ce type de textes. Les outils de gestion comme Sketch Engine ou Wordbee sont des exemples pratiques pour aider le traducteur à profiter d’exemples contextuels ou de suggestions spécifiques pour ses traductions. Il existe une large diversité de logiciels qui sont également orientés vers la gestion terminologique dans les domaines les plus divers.
En faisant des recherches effectuées sur la base des outils techniques précités, le traducteur doit également chercher à enrichir son univers linguistique avec des publications relatives au secteur en rapport avec son travail, se servir d’articles universitaires et d’autres sources fiables. La collaboration avec d’autres traducteurs reste toujours un moyen efficace d’engranger rapidement de l’expérience et de profiter d’astuces utiles. Retrouvez dans cet article plus de détails sur cette question.
Comment éviter les retards ?
Les traducteurs indépendants et les entreprises de traduction sont confrontés à des exigences très élevées en règle générale, pour ce qui concerne les délais. Les retards font parfois boule de neige, et il est relativement facile de détruire sa réputation ou de se laisser submerger en l’absence d’une planification rigoureuse.
- Il est important de hiérarchiser les tâches à effectuer, et de diviser chaque projet de traduction comme un ensemble de sous-projets dont l’organisation doit être aussi précise que possible ;
- Le principal défi pour les traducteurs est souvent de rester réaliste dans les délais que l’on s’accorde, sans surestimer ses capacités à achever le travail demandé. Il convient d’estimer plus ou moins précisément le temps nécessaire à chaque projet en fonction du niveau de difficulté et des recherches que l’on juge devoir faire. Cela implique donc un travail de préparation en amont, avant de se lancer dans un projet de traduction ;
- Pour gagner du temps sans faire l’impasse sur la qualité du travail, les traducteurs doivent se servir de tous les outils que la technologie met aujourd’hui à leur disposition. Les outils de traduction assistée par ordinateur (TAO) ou encore les systèmes de traduction automatique peuvent être utilisés de manière judicieuse pour les tâches répétitives ou basiques ;
- La communication avec le client représente enfin un point majeur pour renforcer la confiance et éviter les conséquences parfois désastreuses des malentendus. Il importe d’informer en cas d’obstacles imprévus, et de négocier les délais de manière raisonnable.
Surmonter les obstacles liés à l’univers de la traduction nécessite en définitive de rester ouvert à un apprentissage continu, de faire preuve d’organisation, et de renforcer ses compétences technologiques, mais aussi culturelles.