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Qu’est-ce que la malvoyance ?
D’après l’Union européenne des aveugles, est une personne malvoyante, un « individu dont la déficience visuelle entraîne une incapacité dans l’exécution d’une ou plusieurs des activités suivantes : lecture et écriture (vision de près), activités de la vie quotidienne (vision à moyenne distance), communication (vision de près et à moyenne distance), appréhension de l’espace et déplacement (vision de loin), poursuite d’une activité exigeant le maintien prolongé de l’attention visuelle ».
En termes clairs, un individu est considéré comme étant malvoyant lorsqu’il présente une acuité visuelle inférieure ou égale à trois dixièmes ou un champ visuel limité à moins de 20 degrés. Aujourd’hui en France, on compte entre 900 000 et 1 000 000 de malvoyants et dans le monde environ 273 000 000. Cependant, le terme malvoyant n’est que global et réunit donc plusieurs types de troubles de la vision. Ainsi, on distingue 4 grands types de malvoyance :
- la vision floue avec un champ visuel intact ;
- la perte de la vision périphérique ;
- la perte de la vision centrale ;
- la vision avec taches.
Comment corriger la malvoyance ?
La malvoyance n’est pas une fatalité. À cet effet, il faut reconnaitre que plus de 80 % de l’ensemble des déficiences visuelles sont évitables ou curables. C’est pourquoi il est primordial de contacter un spécialiste des yeux dès la perception de tout trouble visuel. En France, l’ophtalmologue est le spécialiste des yeux à consulter en toute assurance. Ce dernier dans la plupart des cas prescrit des verres correcteurs pour alléger, corriger ou encore pour guérir le mal de vision. Dans certains cas, une intervention chirurgicale sera nécessaire pour que le patient se rétablisse. Mais, pour le cas qui nous préoccupe, l’usage des verres correcteurs, ceux-ci sont prescrits le plus souvent dans le but de corriger les amétropies.
Les amétropies sont des défauts de la vision empêchant une image nette sur la rétine et entraînant une vision confuse. Il s’agit donc de :
- la myopie ;
- l’hypermétropie ;
- l’astigmatisme ;
- la presbytie.
la myopie
Elle touche près 29 % de la population française et se caractérise par une vision nette de près et une vision floue de loin (distance relative). Elle commence généralement dans l’enfance à l’âge scolaire et évolue jusqu’à l’âge adulte. Outre les facteurs génétiques, la myopie a pour cause le manque d’exposition au soleil et certains comportements tels que le temps relativement élevé passé devant les écrans ou les livres. Pour les personnes souffrantes, en cas de non-correction, elle peut évoluer d’une forme légère et devenir une myopie forte. Elle peut donc aboutir à une cécité… Que faut-il faire lorsque survient ce type d’amétropie ?
En effet, lorsque vous souffrez de myopie ou si c’est votre enfant qui en souffre, la consultation d’un ophtalmologue est la solution idéale. Mais, un optométriste ou un opticien peut également s’occuper de vous. Et sauf les cas de complications graves nécessitant des interventions sur les yeux (rétine, cristallin, cornée), le verre correcteur comme leur nom l’indique est la solution pour corriger ce trouble. À cet effet, pour un myope, la panacée reste la prescription par le spécialiste de verres équipés de lentilles divergentes.
L’hypermétropie
Ce trouble de la vision se manifeste dès l’enfance et il se caractérise par une mauvaise vision de près essentiellement. Et si, il est conseillé de voir l’ophtalmologue dès l’apparition des premiers signes cliniques, l’hypermétropie a tendance à se guérir d’elle-même vers l’âge de 10 ans. De ce fait donc, ce sont les formes graves qui suscitent le plus d’inquiétude. En effet, l’hypermétropie peut augmenter chez le patient des risques de strabisme pouvant déboucher sur amblyopie ou encore sur un glaucome. Alors, comment déceler ce trouble chez votre enfant ?
Il faut remarquer que l’hypermétropie est difficilement décelable compte tenu de l’accommodation de l’œil humain. Mais, c’est en s’accommodant que l’œil humain se retrouve dans ses limites. Ainsi, cela se manifeste par des brulures oculaires, une vision floue, des maux de tête ou encore le besoin de prendre une pause après une longue période de lecture. Dans ce contexte donc, une visite chez l’ophtalmologue vous permet de vous équiper en verres correcteurs. Ceux-ci sont alors équipés de lentilles convergentes.
La presbytie
Due à la perte d’élasticité du cristallin, la presbytie survient chez l’adulte vers l’âge de 45 ans. Elle se manifeste par une baisse de l’acuité visuelle de près. Ainsi, d’après Passeportsanté.fr « l’un des premiers signes de la presbytie est de devoir allonger les bras pour pouvoir lire un journal ou un livre (une personne qui lit “normalement” a les coudes pliés en angle droit, soit avec le livre à 30 ou 40 centimètres de ses yeux) ». Comment corriger la presbytie ?
La presbytie est un trouble de la vision qui se corrige après un passage chez l’ophtalmologue. À cet effet, hormis certains cas nécessitant des interventions un peu plus poussées, la presbytie est corrigée par des lentilles dites progressives.
L’astigmatisme
Considéré à tort comme étant une maladie, l’astigmatisme est plutôt un défaut de la vision qui touche de nombreux individus dans le monde. Il se manifeste par la présence chez les individus qui le portent d’une cornée de forme ovale au lieu de ronde comme on la retrouve chez les gens normaux. Généralement, l’astigmatisme n’est pas isolé, il survient souvent à la suite d’une pathologie de l’œil ou est associé à d’autres troubles à l’instar de la myopie ou de l’hypermétropie. Comment soigner l’astigmatisme ?
Dès lors que vous remarquez à votre niveau ou chez votre enfant une incapacité à pouvoir distinguer les lettres suivantes : H, M et N ; O, D et Q ou encore E et B, il est fort probable que ce soit une manifestation de l’astigmatisme. La confusion est également possible avec les chiffres 0 et 8. En effet, l’astigmatisme se caractérise par une vision floue, une vision dédoublée ou mieux une vision déformée. À cet effet, excepté les cas de complication pouvant déboucher sur une amblyopie, l’astigmatisme peut être corrigé à l’aide de verres correcteurs. Ici, les lentilles exigées sont toriques et peuvent être convergentes, divergentes ou les deux.
Comment bien choisir ses verres correcteurs ?
Moment assez difficile pour de nombreuses personnes sur boutique Mediprostore, le choix du verre correcteur dépend de plusieurs paramètres. En effet, après le passage chez l’ophtalmologue, il vous revient après consultation de choisir parmi les diverses options de verres qui vous seront présentés. Ainsi, certains choix peuvent dépendre uniquement de vos exigences (l’esthétique par exemple). Par contre, d’autres sont le fruit de votre entretien avec l’ophtalmologue. Mais de façon générale, voici les critères les plus importants :
La matière du verre correcteur : trois principaux choix s’offrent à vous dans ce cas-ci. Le premier est le verre minéral. Fabriqué à base de silice, ce verre est conseillé uniquement pour les personnes âgées de 18 ans au moins. En effet, il est lourd, cassant et offre une très faible protection face aux rayons UV. Cependant, il a l’avantage de présenter une bonne résistance aux rayures et aux agressions chimiques, ce qui fait de lui un verre hautement conseillé dans le cas d’une myopie de -20 δ. Le second choix est le verre organique.
Très populaire lorsqu’on le compare au premier choix (5 % des verres vendus du marché), le verre organique représente aujourd’hui plus de 90 % des verres retrouvés dans les lunettes dans le monde. Pour un enfant, c’est d’ailleurs l’idéal. À cet effet, sa première qualité est d’être légère, la deuxième est d’être résistante aux chocs, la troisième est qu’elle peut s’adapter à tous les types de montures (métal, titane, percée, fil de nylon, etc.). Néanmoins, il ne résiste pas aux rayures et présente également l’inconvénient d’avoir une épaisseur importante si la correction est élevée. Mais, le verre organique présente à ce jour le meilleur rapport qualité-prix et répond par ailleurs à presque tous les problèmes de malvoyance.
Le troisième choix qui s’offre à vous est le verre en polycarbonate. Sa particularité est sa très grande résistance aux chocs. En effet, le verre en polycarbonate est un verre organique qui a subi un traitement durcisseur lors de sa fabrication. De ce fait, c’est le type parfait pour les sportifs ou les personnes travaillant dans des environnements contraignants. Il est aussi parfait pour les enfants. Néanmoins, malgré cette grande qualité, le verre en polycarbonate est très sensible aux rayures, mais aussi à certains solvants.
La nature du verre correcteur : si dans le choix de la matière du verre correcteur, la plupart des décisions dépendent de vos exigences, ici l’ophtalmologue est davantage impliqué. Ainsi, c’est lui qui vous prescrit selon votre trouble visuel le type de verre dont vous avez besoin. Ainsi, celui-ci peut être unifocale, bifocale, progressive ou de proximité. Pour des problèmes de myopie, hypermétropie et presbytie par exemple, le verre unifocale est celui qui est normalement prescrit. Il ne dispose alors que d’un simple foyer.
Mais dans le cas où vous souffrez de plusieurs troubles simultanément, le verre bifocal est le type indiqué. Comme son préfixe bi, il dispose de deux foyers distincts qui permettent pour l’un de voir de près et pour l’autre de voir de loin.
Cependant, la séparation physique des deux zones optiques cause souvent des ruptures. À cet effet, le verre progressif vient corriger cette faiblesse et présente donc l’avantage de ne pas disposer de séparation physique entre les foyers. Par ailleurs, les deux foyers se réunissent dans un troisième intermédiaire pour offrir au malvoyant une vision de près ou de loin.
Enfin, le verre de proximité qui permet de mieux voir de près est beaucoup plus destiné aux personnes souffrant de presbytie. Ici, ce sont donc les personnes âgées de 45 ans et plus qui sont les plus concernées.
Le traitement à appliquer au verre correcteur : vous trouverez chez votre opticien de nombreux traitements à appliquer à votre verre pour plus de résistance ou d’esthétique. Il s’agit par exemple pour les plus courants de :
- traitement anti-rayures (verres plastiques) ;
- traitement anti-ultraviolet ;
- traitement antireflet ;
- traitement hydrophobe ;
- etc.
Ainsi, pour des raisons de gout, vous pourriez également demander à votre opticien des verres asphériques pour davantage d’esthétique. Vous avez aussi la possibilité d’offrir à vos verres une teinte de choix, un paramètre qui sera très utile pour se protéger des ensoleillements. Et dans ce cas, il est préférable d’opter pour des verres photochromiques qui ont l’avantage de prendre une gamme variée de teintes en cas d’exposition à la lumière, ce qui est encore donc plus esthétique et plus séduisant. Par ailleurs, depuis quelques années, il existe également des verres dits polarisés qui offrent une bonne protection contre les réflexions provoquées par certaines surfaces. En effet, possédant un filtre, ces verres polarisés balaient les réflexions causées par l’eau ou encore la neige.
Combien coute un verre correcteur ?
À combien acheter son verre correcteur ? Le verre correcteur s’intègre en effet à un ensemble d’éléments connus sous le nom de paire de lunettes. Ainsi, lors de l’achat de votre verre correcteur, vous procédez directement à l’achat d’une paire de lunettes qui comprend outre le verre, la monture. Néanmoins, ces deux éléments ont leurs différents prix chez l’opticien qui s’occupe de les monter. Les prix varient donc non seulement en fonction du type de verre choisi, mais aussi en fonction du type de monture choisie.
Parlant donc du verre correcteur, son prix est fonction du type (unifocale, bifocale, trifocale ou progressif), de la matière du verre (organique, minérale ou en polycarbonate), de la marque du verre et des divers traitements appliqués au verre. À ces facteurs s’ajoute également le fait que le prix d’un verre correcteur peut varier d’un opticien à un autre avec des écarts de près de 80 %. Par ailleurs, à correction identique, deux verres peuvent avoir une différence notable de prix à cause des traitements apportés à l’un. Mais d’une façon générale, les prix des verres varient entre 25 et 380 euros si l’on considère les troubles de visions sus-énumérés.
Dans le cas de la monture, cette dernière est devenue un élément sur lequel de nombreux patients sont scrupuleux. À cet effet, les prix des montures varient en fonction du matériau de fabrication (métal, plastique, fibre de carbone, acétate, titane, acier inoxydable, bois, corne, élastomère, etc.). Ils dépendent également de la marque et de divers autres facteurs non moins importants. Ainsi, dans les boutiques, choisir une monture pour sa paire de lunettes revient à opter pour une monture bas de gamme, milieu de gamme ou haut de gamme. Le premier choix varie généralement entre 10 et 50 euros, le deuxième entre 40 et 150 € et il s’agit le plus souvent de montures griffées aux noms des grandes marques du luxe à l’instar de Versace ou de Prada. Le troisième choix va de 150 à des milliers d’euros. Il s’agit alors de montures de luxe, de sportifs ou encore de créateurs et qui possèdent alors des qualités exceptionnelles.