Au XXe siècle, le monde a été marqué par des avancées majeures dans plusieurs domaines inhérents à l’existence de l’homme à l’instar de la médecine. En témoigne la première opération chirurgicale réussie au plan esthétique par le chirurgien américain Dr Miller sur une actrice du monde cinématographique. Aujourd’hui, la chirurgie esthétique est devenue la chose la mieux partagée notamment pour les animateurs du secteur de la mode et du stylisme. C’est ainsi que vous entendrez parler des implants mammaires, nasaux… pour donner à ses seins une forme souhaitée ou remodeler son nez après un accident. Cependant, elle comporte comme toute intervention chirurgicale, d’énormes risques que nous vous invitons à découvrir à travers cet article.
Sommaire
La chirurgie esthétique : Qu’en savons-nous ?
Toute opération chirurgicale en matière esthétique a pour objectif principal de redonner à une partie du corps sa belle forme, sa forme normale ou améliorée. À partir de là, la chirurgie esthétique peut être comprise comme une pratique médicale visant à remodeler la forme d’une partie du corps humain. Qui dit chirurgie esthétique, dit modification ou amélioration de certaines zones visibles du corps humain jugées affreuses au regard d’une personne. En termes plus simplifiés, la chirurgie esthétique consiste à modifier les parties du corps qui déplaisent à quelqu’un et l’empêche de se sentir heureux avec son physique.
L’on ne peut pas considérer des défauts corporels comme des défauts majeurs et objectifs. Cependant, il n’est pas rare de rencontrer des voisins qui s’accordent à dire qu’on a le nez trop court ou le menton trop long ou encore la poitrine vide (pour les femmes) ou d’autres imperfections physiques. Cet état de choses occasionne des chocs psychologiques. Et ce sentiment de laideur que vous miroite les regards de votre entourage vous fait penser à la chirurgie esthétique comme le seul moyen efficace pour soigner votre apparence physique.
Il est évident que vous n’avez pas totalement tort. Mais il est aussi vrai que vous n’avez pas entièrement raison. Car, si nous nous en tenons aux explications de Dr Sydney Ohana, Chirurgien Plasticien, il n’existe pas de zéro risque en chirurgie. En dépit de toutes les mesures de prudence prises, les complications peuvent bel et bien apparaitre. C’est d’ailleurs pour cette raison que les chirurgiens vous invitent à signer avant toute intervention chirurgicale au plan esthétique, le document d’accord appelé Consentement Opératoire Eclairé.
La chirurgie esthétique : Les risques d’anesthésie
Les anesthésistes en sont conscients. Ils les connaissent au bout des doigts puisqu’ils ont le devoir de présenter à leurs patients avant toute intervention, les différents dangers qui peuvent survenir au cours d’une anesthésie. Néanmoins, le type d’anesthésie qui sera réalisé lors de l’opération est du ressort du chirurgien. C’est à lui de savoir si c’est de l’anesthésie locale ou générale qu’il sera question au cours de l’intervention. Cette décision lui revient certes, mais elle n’est pas pour autant facile à prendre, car les réactions allergiques ne sont pas impossibles. Les accidents anesthésiques ont des conséquences très variées, car d’une simple éruption dermique, le patient peut passer de la vie à trépas.
La chirurgie esthétique : Les risques d’hémorragie
L’hémorragie surgie lorsqu’il y a section souvent involontaire d’un vaisseau sanguin. Le sang s’écoule donc de ces vaisseaux avec un fort débit. Elle peut être interne comme externe. Mais, pour ce qui concerne les interventions chirurgicales, l’hémorragie est souvent interne. Au cas où l’effusion sanguine serait moins importante, elle se solutionnera par lui-même très rapidement ou le plasticien se verra obligé de procéder à un assèchement. Mais dans la mesure où le saignement serait externe et surtout persistant, le chirurgien est indubitablement obligé de rouvrir l’entaille.
Le chirurgien est appelé alors à arrêter d’abord cette hémorragie par la méthode consistant à coaguler le sang. Il lui apparait donc impossible pour lui de refermer le champ opératoire sans que la situation ne soit sous contrôle. Que de temps et d’énergies gaspillés ! Heureusement, il existe une possibilité pour le chirurgien de prévenir le risque d’hémorragie. Il s’agit pour lui de tester avant toute opération le fonctionnement normal de la coagulation du sang. Et en cas de patient sous traitement à l’Aspirine, il faudra s’assurer qu’il ait coupé avant l’opération, car l’Aspirine est un médicament favorable au saignement.
La chirurgie esthétique : Les dangers liés aux infections
Les risques d’infection ne sont pas exclus pendant ou après une intervention chirurgicale. Les contagions microbiennes au cours d’une chirurgie ou dans les jours qui suivent immédiatement l’opération peuvent s’avérer parfois fatales. Mais si l’infection est vite identifiée, on peut envisager une solution rapide. Aussi, devons-nous ajouter qu’il existe une autre possibilité de réduire les risques d’infection pendant les opérations de chirurgie. En effet, pour déjouer une probable contamination, le patient est mis sous l’antibiotique lors de l’intervention. Il en reçoit aussi une bonne dose à la suite de l’intervention pour être protégé contre les germes. Toutefois, il a existé des cas où malgré toutes ces précautions l’infection fut survenue. Mais dans ces cas, les effets varient en fonction du germe responsable de la contamination.
La chirurgie esthétique : Les risques liés à la cicatrisation
Toute opération chirurgicale laisse toujours de traces cicatricielles, mais à chaque patient son rythme de cicatrisation. D’un patient à un autre, le processus cicatriciel peut être plus rapide ou moins rapide. Alors que le processus normal est de 6 à 12 mois, chez certaines personnes il peut aller jusqu’à 3 ans. Fine et souple au début, la cicatrice évolue pour devenir rouge et irritante et finit progressivement par s’aplatir à la phase finale. En effet, pendant que certains patients créent la quantité exacte de tissus indispensables à une coalescence fine et flexible, d’autres en fabriquent plus qu’il n’en faut. On se trouve donc en face de ce qu’on appelle la cicatrice hypertrophique. Cette dernière n’atteint son stade final que vers la fin d’une période de 18 mois.
La chirurgie esthétique : Les risques associés aux implants médicaux
La plupart des outils utilisés lors des interventions chirurgicales sont susceptibles de causer d’importants désagréments :
- les implants mammaires ;
- les différentes prothèses ;
- les fils de tractions et
- les substances injectées, sont autant d’instruments dont la composition et la fabrication peuvent être à l’origine des allergies, des migrations, des infections, des ruptures, des déplacements, des indurations ainsi que des résorptions…
Les implants peuvent même transformer votre rêve en cauchemar. En réalité, leur placement peut ne pas vous permettre d’avoir la forme que vous aurez voulu donner au départ à votre sein ou nez par exemple. Vous ne devez aussi perdre de vue le danger psychologique qu’il représente pour nombre de personnes.
Les risques psychologiques de la chirurgie esthétique
Nombreuses sont les enquêtes qui ont prouvé que les déchéances psychologiques dues aux accidents de la chirurgie esthétique sont à l’origine de nombreux cas de suicides. C’est ce que vient confirmer une recherche effectuée à l’Université de Laval et publiée par l’American Journal of Epistemology.
Selon les résultats de cette enquête, l’usage des implants mammaires augmente à plus de 73 % le taux de mortalité par suicide.
Cela peut se comprendre quand on sait que le fait de recourir à la chirurgie esthétique peut accroitre la fragilité d’une personne. En effet, son estime personnelle s’affaiblirait simplement parce que cette personne ne se sentirait pas humainement et naturellement au complet. Nous pensons même que les femmes gagneront plus d’un examen chez un psychologue que d’une opération plastique.
Ce qui est gênant, c’est que la majorité des femmes se fient aux images soignées que véhiculent les médias pour faire l’éloge de la chirurgie esthétique. Or, ce sont pour la plupart du temps des images irréalistes. La réalité est tout autre. Et cette nouvelle apparence qu’elles affectionnent embrouille complètement leur équilibre mental. Le danger psychologique lié à la chirurgie esthétique est imminent et il urge d’organiser les campagnes de sensibilisation accrue pour assainir le secteur.
Dans tous les cas, il existe depuis des décennies plusieurs formes de chirurgie esthétique. Avant d’accepter une opération chirurgicale de quelque nature que ce soit, il convient de vous renseigner suffisamment et de réfléchir longuement, car les risques qui y sont liés sont énormes et parfois très regrettables.
Est-il possible de prévenir les risques liés à la chirurgie esthétique ?
Prévenir les dangers de la chirurgie esthétique est loin d’être la solution définitive. Ce n’est pas entrevoir la fin des risques ou avoir de risque zéro. En revanche, les mesures de prévention des risques relatifs à la chirurgie esthétique peuvent permettre de réduire considérablement ses nombreuses conséquences. Il s’agit de :
- s’assurer de la qualification et des expériences de votre chirurgien : le médecin chirurgien doit être obligatoirement détenteur d’un agrément délivré par le Conseil de l’Ordre ;
- se renseigner sur plusieurs praticiens et les consulter en prenant divers avis et peut-être des témoignages sur les précédentes opérations. Cela pourrait vous permettre de vous sentir plus à l’aise dans votre projet de modification corporelle ;
- se méfier des chirurgiens agités qui sont souvent trop pressés et vous fixent des rencontres rapides. Il est souvent recommandé d’observer un délai de réflexion d’au moins 15 jours ;
- être sûr de soi et ne négliger le moindre point de la procédure.
Quelle différence peut-on faire entre la chirurgie esthétique et la chirurgie réparatrice ?
La rhinoplastie, la mammoplastie ou encore la blépharoplastie sont autant de termes qui nous font penser à une seule pratique médicale : la chirurgie. Mais quel type de chirurgie ? Réparatrice ou Esthétique ? Difficile d’identifier les limites de ces mots. Mais le moindre qu’on puisse dire, c’est qu’une nuance reste évidente.
La chirurgie réparatrice : Gage de l’aspect normal
Cette forme de chirurgie comme toutes les autres formes d’ailleurs n’est pas exempte d’opération chirurgicale. Mais, elle ne peut être qualifiée de « réparatrice » que si elle vise à restituer à un corps son « apparence normale ». Elle peut être appliquée pour corriger les séquelles physiques après un accident ou en cas de handicaps physiques congénitaux. L’un dans l’autre, la chirurgie dite « réparatrice » a pour finalité principale la « réparation » de l’aspect physique en dissimulant ou en camouflant le plus possible les imperfections corporelles. C’est l’exemple des reconstructions faciales et mammaires.
La chirurgie esthétique : La solution de perfectionnement de l’apparence physique
À l’inverse de la chirurgie réparatrice, la chirurgie qualifiée « d’esthétique » va au-delà de l’aspect normal d’une personne pour viser le perfectionnement physique. Cela voudra signifier que lorsqu’une personne n’a même pas un défaut physique majeur, elle peut, dans la perspective d’embellir son physique, faire recours à la chirurgie esthétique. Cette situation arrive souvent aux personnes qui sont dominées par le complexe d’infériorité au regard de leur forme physique qu’elles jugent inconfortable. Dans ce cas, ces personnes se sentent mal dans leur peau. Il faut ajouter que c’est cette forme de chirurgie qui intègre les opérations telles que la liposuccion, la blépharoplastie, la rhinoplastie, l’abdominoplastie, le lifting et autres.
Par ailleurs, si nous avons pris la peine de faire la distinction entre ces deux branches de la chirurgie, c’est pour faire ressortir les raisons qui sous-tendent la prise de charge de l’une plus que l’autre. En effet, la chirurgie réparatrice a toujours fait l’objet de prise en charge par la sécurité sociale parce qu’il s’agit là des malformations congénitales. Mais ce n’est pas le cas avec la chirurgie esthétique. Pour la chirurgie esthétique, c’est en occurrence quelques rares exceptions qui bénéficient sous conditions des prises en charge par les structures sociales. Pour la simple raison que la pratique de cette forme de chirurgie reste un choix personnel.
Pourquoi fait-on recours à la chirurgie esthétique ?
Plusieurs raisons justifient la volonté de certaines personnes de recourir à la chirurgie esthétique.
La recherche de la beauté parfaite
Nous évoluons dans un monde de relation où la beauté joue quoi qu’on dise, un rôle fondamental dans les rapports sociaux. Aujourd’hui, il est plus aisé de constater que notre société accorde trop d’importance à l’aspect physique plus qu’à toute autre chose. Cet état de choses fait que beaucoup de personnes sont complexées à cause de leurs défectuosités physiques à l’instar des oreilles décollées, des becs-de-lièvre, des calvities, du nez proéminent…
Il s’agit souvent des défauts graves survenus pendant la naissance et que notre entourage nous miroite comme synonyme de laideur. Rappelons que ces imperfections bénéficient d’une prise en charge par la Sécurité Sociale, car ils sont considérés comme des malformations majeures. Elles peuvent donc occasionner les problèmes psychologiques ce qui entravera les relations interpersonnelles. Mais lorsqu’il s’agit des imperfections physiques de convenance personnelle, vous devez vous-même faire face aux charges financières nécessaires à une correction chirurgicale.
Dans tous les cas, la chirurgie esthétique est vue de nos jours comme un véritable moyen d’intégration sociale. L’aspect physique est devenu un moyen de réussite professionnelle et personnelle. En Inde par exemple, les parents n’hésitent pas à investir d’importante somme dans la métamorphose physique de leurs filles pour leur permettre de trouver un mari parfait. Ce pays est d’ailleurs classé 4e sur le plan mondial en matière de recours à la chirurgie esthétique.
Mais dans d’autres pays encore, une belle apparence garantit des avantages professionnels. C’est une puissante arme de séduction dont se servent certaines femmes pour entretenir des relations particulières avec leurs employeurs. Disons pour conclure cette partie que beaucoup de personnes font recours à la chirurgie esthétique soit pour sentir beau ou belle et à l’aise dans sa peau, soit pour être en phase avec soi et avec la société.
La chirurgie esthétique : Pourquoi choisir un bon praticien ?
Comme nous l’avons ci-dessus annoncé, il n’existe pas des interventions chirurgicales à risque zéro. C’est pour cela que les praticiens vous font signer le Consentement Opératoire Eclairé. De ce point de vue, un chirurgien qui fait mal une opération chirurgicale n’a de compte à rendre à personne. Or, une intervention chirurgicale peut transformer votre rêve en cauchemar. Il apparait donc important de bien choisir son chirurgien pour limiter considérablement les éventuels risques d’accident qui dans une certaine mesure pourront vous coûter la vie. Avant de choisir donc votre praticien, assurez-vous de sa qualification, de sa conformité avec le Conseil National de l’Ordre et de ses expériences. Et pour terminer l’article, nous ne pouvons que vous recommander la clinique Sainte Victoire à Aix. Si vous habitez la région PACA, c’est le chirurgien qu’il vous faut ! Et même depuis Paris, le déplacement en vaut la peine. N’oubliez pas que c’est votre corps que vous confiez au chirurgien. Assurez-vous donc d’être entre de bonnes mains !