Connaître sa généalogie et ses origines est utile à bien des égards pour les Hommes, leur permettant de bénéficier d’atouts donnés. Dans certaines situations, les liens de parenté ou de filiation ne sont plus aussi évidents, créant un besoin insatiable de réponses. Les tests ADN sont d’excellentes alternatives à ces situations en raison de leur simplicité et de leur grande fiabilité.

Ainsi, les tests ADN ont de nombreux atouts à faire valoir et sont efficaces dans diverses situations. Les divers procédés de tests d’ADN nécessitent des prix spécifiques. Découvrez-en davantage sur les tests ADN.

Sommaire

Présentation du test ADN

La découverte et l’approfondissement des connaissances sur l’ADN ou acide désoxyribonucléique ont rendu grandement favorables les possibilités d’établir des relations de parentés entre différents individus. En effet, l’ADN est le principal élément génétique présent dans toutes les cellules et dans tous les organes de l’homme, à l’exception des globules rouges. Ainsi, l’ADN porte un message unique et spécifique qui détermine un individu lambda, sa physiologie, sa morphologie et ses caractères.

La constitution de l’ADN

La formation de l’ADN d’un individu constitue la base même de la possibilité des tests effectués. Ici, notre attention se porte à juste titre vers l’héritage de l’ADN de chaque enfant à partir des ADN de ses deux parents. De ce fait, l’ADN de chaque individu étant unique n’est constitué que d’informations spécifiques provenant nécessairement d’un parent. Chaque gène d’un enfant est donc formé de deux allèles, l’un provenant du père et l’autre de la mère. En conséquence à cet héritage perpétuel lors des procréations, les différents membres d’une famille ou d’une généalogie sont donc reliés par des caractères génétiques inaliénables et qui constituent un facteur fiable de détermination des liens de filiation ou de familiarité. Lors d’un test ADN, les profils génétiques obtenus à partir d’échantillons des personnes concernées permettent de déterminer la présence d’une relation de famille.

Pour les tests de paternité notamment, les échantillons du présumé père, de la mère et de l’enfant sont comparés. On identifie les caractéristiques de la mère présentes chez l’enfant, puis on vérifie si les caractéristiques restantes sont celles du supposé père. Les types de tests d’ADN effectués, même s’ils s’attaquent généralement à des aspects spécifiques des informations génétiques, fonctionnent sur la base du processus précédent.

À quoi sert un test ADN ?

Les tests ADN sont des procédés très courants pour des besoins de prouver un lien de paternité ou de filialité. Toutefois, un test ADN a bien des utilités ; il s’agit notamment de :

  •  Statuer sur la gémellité des jumeaux ;
  •  Rechercher un père ou une mère biologique ;
  •  Rechercher un enfant ;
  •  Découvrir des origines ethniques et géographiques ;
  •  Contester un testament ;
  •  Régler les litiges de famille ;
  •  Officialiser un changement de nom ;
  •  Découvrir la source d’une biopsie.

En effet, les tests ADN ont une grande importance et permettent de régler de nombreux troubles qui autrefois paraissaient ne pas avoir de solution. Toutefois, les différentes actions effectuées pour les tests ADN se distinguent en deux principales catégories fonction du caractère formel ou judiciaire du processus.

Les principales catégories de tests ADN

Les tests génétiques sont plus accessibles avec une grande efficacité pour apporter des solutions à de réelles préoccupations. En fonction de l’objectif pour lequel un test ADN est réalisé, les procédés et les moyens utilisés pour la réalisation des tests peuvent grandement varier. En effet, selon que l’analyse est juste informative et personnelle ou alors judiciaire, les procédés sont plus méticuleux avec des protocoles spécifiques.

Le test ADN privé ou informatif

Ce type de test se réalise de manière volontaire et libre entre les personnes qui sont concernées. Au cours de ces tests, les noms des participants ne figurent pas nécessairement dans les rapports. De même, la réalisation de l’échantillonnage se réalise sans pression et peut même se faire dans les domiciles sans recours à un laboratoire. Même si la fiabilité de ce test réalisé dans les conditions normales et naturelles n’est pas différente de celle d’un test judiciaire, il n’a pas de valeur judiciaire et n’est donc pas recevable dans un tribunal.

Le test ADN législatif ou judiciaire

Le test ADN judiciaire est beaucoup plus formel et fait suite à une demande d’expert. Ces types de tests sont cautionnés et supervisés par des professionnels aussi bien de la santé que de la justice. Ici, le nom des participants intervient sur le rapport des résultats qui est certifié. Ayant une valeur considérable et très déterminante dans les tribunaux et pour les procès, ils impliquent à juste titre un risque entièrement réduit avec un protocole spécifique garantissant une fiabilité optimale.

Les intervenants pour les tests

Pour la réalisation d’un test ADN, différents acteurs doivent intervenir afin de lui donner un maximum de fiabilité. Les personnes concernées doivent évidemment fournir un échantillon de leur ADN. En fonction du type de test à effectuer et d’autres conditions spécifiques, il est bien nécessaire dans certaines circonstances d’obtenir des échantillons supplémentaires de personnes tierces. Ces personnes ont généralement un lien de familiarité avec l’un des principaux participants.

Ainsi, pour un test de paternité ordinaire, le présumé père et l’enfant doivent se soumettre au test. Dans ce cas, l’échantillon de la mère est également très important, car il permet de faciliter les tests et de leur accorder un plus grand crédit. En effet, l’échantillon de cellules de la mère offre plus de précision au test et permet de recourir à des techniques beaucoup plus simples et accessibles. En l’absence de la mère par contre, les tests effectués sur les cellules de l’enfant et du présumé nécessitent une analyse beaucoup plus poussée.

Par ailleurs, pour les autres liens de famille, notamment la filiation paternelle de deux personnes, il est recommandé la participation de deux personnes supplémentaires ayant un lien génétique avec les principaux participants. Celle-ci permet d’augmenter la précision et la fiabilité du test.

Les échantillons utilisés


Pour la réalisation d’un test ADN, il est indispensable de disposer des échantillons de cellules contenant l’ADN de chaque participant. Ces échantillons constituent en effet les principaux éléments sur lesquels reposent les tests. Il est donc indispensable qu’ils soient recueillis dans les meilleures conditions et selon des procédés adaptés à chaque situation. Dans un premier temps, la salive est la première alternative pour obtenir un échantillon. Elle est en effet efficace et simple à obtenir. Son prélèvement est rapide et sans douleur, consistant généralement à frotter un petit papier buvard à l’intérieur des joues. Cette méthode est bien simple et facile, notamment pour les enfants et les nouveau-nés.

Par ailleurs, il existe bien d’autres alternatives à la salive qui sont aussi simples et utiles. Il s’agit notamment des ongles ou des racines de cheveux. Ces prélèvements sont également simples à exécuter et ne causent généralement pas de douleurs. De même, le sang est naturellement un excellent échantillon pour les tests d’ADN. Même en petite quantité, il est suffisant pour effectuer des tests. Les modes de prélèvement du sang sont divers et adaptés à des contraintes ou des situations spécifiques. D’autre part, le liquide amniotique est requis pour un test prénatal. Pour finir, pour des situations spécifiques, on peut également se servir de biopsies comme échantillon pour les analyses.

Les étapes de la réalisation d’un test ADN


Pour réaliser un test ADN de manière efficace et efficiente, il est indispensable de suivre des étapes spécifiques. La première étape de ce processus consiste en effet à recueillir l’échantillon qui sera analysé. Celui-ci est constitué de cellules biologiques qui appartiennent à chacun des intervenants. Les éléments utilisés comme échantillons sont assez divers et peuvent être des fluides corporels, notamment le sang, l’urine, le sperme, les cheveux ou encore les ongles.

La deuxième étape de la réalisation d’un test ADN, c’est bien l’étape d’analyse de l’échantillon. Cette étape consiste dans un premier temps à extraire l’ADN de l’échantillon et à le purifier. En général, l’étape suivante consiste en un processus d’amplification appelé Réaction de Polymérisation en Chaîne (RPC) qui vise à augmenter la présence et la visibilité des séquences de l’ADN. À cette étape, on obtient des STR qui proposent une visibilité claire et nette des séquences avec leurs particularités. Les hélices d’ADN obtenus permettent de faire aisément les comparaisons pour pouvoir dégager les liens de filialité et de fratrie.

La troisième et dernière étape pour aboutir à des résultats du test ADN s’inscrit dans la suite logique de l’étape précédente en permettant l’exécution de tests et de contrôles spécifiques. En analysant les séquences d’hélice d’ADN d’intervenant de manière spécifique et méthodique, le généticien obtient des résultats sûrs. Les aspects analysés dépendent grandement du type de tests qu’on exécute. Pour un test de paternité par exemple, l’hélice de l’enfant doit contenir 50 % de l’information génétique du père.

Les principales technologies de test ADN

Comme énoncé dans le titre, nous aborderons dans cette section les technologies de test ADN généralement utilisées.

Typage du chromosome Y

Le chromosome Y est présent uniquement chez les hommes. Ainsi, transmis à tous les individus masculins d’une famille, il permet de retrouver une information génétique presque identique pouvant confirmer des liens de parenté. Ainsi, ce typage est réalisé grâce aux marqueurs Y-STR. Ce test peut notamment permettre de confirmer des liens de sang entre deux hommes, notamment un oncle et un neveu, des cousins, des frères et bien d’autres liens également. L’information génétique portée par le chromosome Y, même si elle subit des altérations à chaque transmission, conserve une trace indélébile de l’origine ou encore du phénotype d’un mal au sommet de la généalogie.

Typage de marqueurs génétiques STR

Le typage de marqueurs génétiques de type Short Tandem Repeat ou STR est la technologie standard et la plus utilisée. Les STR sont en effet de courtes séquences d’ADN répétitives qui sont en tandem et qui se retrouvent dans l’ADN nucléaire. Les STR sont très variables d’un individu à un autre, sauf pour des jumeaux identiques. Toutefois, des tests sur plusieurs marqueurs servent à établir une empreinte génétique unique à chaque être humain. Les STR sont autosomiques ou gonosomiques.

Séquençage de deux régions de l’ADN mitochondrial

L’ADN mitochondrial se retrouve dans les mitochondries de chaque cellule de l’organisme et possède la particularité d’être transmis uniquement par une mère à ses enfants. Le séquençage de deux régions de cet ADN permet ainsi de retrouver des liens familiaux de maternité. Ce type d’analyse est d’une grande précision et généralement d’une grande utilité pour complémenter ou rassurer de la fiabilité de certains résultats concluants.

Test autosomal

Pour réaliser ce texte, il est ici question de se servir de l’ADN hérité des différents parents par l’enfant. L’ADN autosomique est alors hérité à la fois du père et de la mère. De même, ces parents ont eux aussi hérité leur ADN autosomique de leurs parents spécifiques jusqu’à remonter indéfiniment la chaîne. Grâce aux échantillons cellulaires des présumés parents et grâce à celui de l’enfant, les liens de famille se dégagent simplement.

Les résultats fournis par les tests ADN sont fiables à 99%.

Chaque technologie utilisée pour les tests ADN fonctionne suivant un procédé spécifique et utilise des moyens bien précis. De même, chacune de ces technologies possède des atouts et des limites. Par ailleurs, il est important de notifier que pour les femmes héritant de deux chromosomes X, il n’est pas possible de pouvoir distinguer celui provenant du père et de la mère. Ainsi, seuls les hommes peuvent tester spécifiquement leur branche paternelle alors que pour le faire, les femmes doivent analyser l’ADN mitochondrial ou l’ADN autosomique. Vous pouvez en savoir plus sur les tests génétiques ici.

Les différents types de tests d’ADN effectués

Les tests ADN sont utilisés à diverses fins qui induisent des types de tests spécifiques à pratiquer. Alors, les principaux types de tests ADN sont :

  •  Le test de paternité ;
  •  Le test de maternité ;
  •  Le test de fratrie ;
  •  Le test de lignage maternel ;
  •  Le test de lignage paternel ;
  •  Le test de gémellité ;
  •  Le test d’identité génétique.

Les différents types de tests ADN que permet la génétique sont d’une importance capitale dans de nombreux domaines d’autant plus qu’ils donnent un maximum de garantie. Faut-il toutefois se fier entièrement à ces tests qui ont naturellement un certain coût ?

Le budget pour réaliser un test ADN


Si les liens de sang, de paternité, de maternité ou de fratrie pouvaient être contestés ou soupçonnés sans preuve réelle, les tests ADN ont permis de trouver des réponses justes quasi sans équivoque. En effet, la science a également apporté de sa justesse et de son exactitude dans ce domaine. Toutefois, si les tests produits donnent des résultats incontestables, il faut encore éviter des controverses probables par des erreurs humaines possibles à divers niveaux de la chaîne d’analyse ou de communication des résultats. Le test ADN utilisé dans un registre juridique se sert à juste titre d’une méthodologie prédéfinie, rigoureuse et rendant quasi inexistants ces risques d’erreur. Pour procéder à un test ADN, quel que soit le domaine, il est nécessaire de recourir aux services d’un laboratoire agréé respectant les normes internationales ISO 17025.

D’autre part, il faut bien consacrer un budget à la réalisation d’un test ADN. Ce budget dépend de différents facteurs, notamment du type de test à effectuer, de la technologie à utiliser, de la région ou encore du laboratoire spécifique. Dans le cadre d’une procédure judiciaire, un test ADN coûte en moyenne 300 euros par intervenant. En fonction du nombre d’intervenants, un coût total se dégage. Alors que des tests indépendants peuvent nécessiter 200 à 300 euros, certains tests peuvent s’élever jusqu’à 1000 euros dans certaines conditions. Pour finir, les solutions miracles à prix presque dérisoires proposées par certains laboratoires présentent de grands dangers.