Tous les ans environ 80 000 cas de cancer sont diagnostiqués en France. C’est une maladie qui peut s’attaquer à la quasi-totalité des organes du corps. Les types de cancer qui font plus la une des quotidiens des hommes en Amérique du Nord sont le cancer de poumon, le cancer du sein et celui de la prostate. Certaines parties du globe notamment le Canada sont plus touchées par un cancer non moins négligeable qu’est celui de la peau. En effet, le cancer de la peau est une gangrène de plus en évoquée de nos jours. Une maladie qui touche plusieurs personnes dans le monde en s’attaquant à la peau puis s’en suit des désagréments de tout genre. Quels sont les causes, les symptômes et les traitements disponibles pour éradiquer ce mal ?
Sommaire
Cancer de peau : quels sont ses symptômes ?
Les cancers de peau ne sont pas immédiatement remarquables sur les parties de la peau. Les premiers symptômes sont nombreux, mais discrets.
On ne ressent ni douleur ni démangeaison encore moins des saignements. Il existe plusieurs types de cancer de la peau répartie en plusieurs catégories. Le carcinome basocellulaire : plus connu sous le sigle CB, le carcinome basocellulaire est un cancer de la peau qui peut être traité facilement. Il se place souvent à la surface de la peau comme une papule crouteuse (lésion sèche). Le carcinome basocellulaire se pose au niveau du visage et du cou dans la plupart des cas. En moyenne dans 30 % des cas, elle apparait sur le nez. Les autres endroits où il pourrait être localisé fréquemment sont les joues, le front, aux alentours des yeux.
On peut découvrir cette forme de cancer par des signes suivants : une bosse d’une couleur rose qui se présente comme une perle dans le visage, les oreilles ou le cou ; la formation d’une plaque de matière lisse au niveau de la poitrine ou du dos et l’apparition d’un ulcère chronique et persistant. Cependant, les carcinomes basocellulaires existent sous quatre types majeurs :
- Carcinomes basocellulaires plans : elle est la forme la plus populaire du cancer de peau. Elle se présente sous forme de plaque ronde ou ovalaire. Elle augmente de volume en volume de manière progressive durant des mois ou des années. Sa bordure se fait voir comme une perle.
Ce type de cancer se met en place dans les profondeurs de l’épiderme. C’est le cancer local avec une malignité énorme. En effet, il n’entraine aucune autre pathologie comme les métastases et les tumeurs qui interviennent généralement après la dissociation des cellules cancéreuses. C’est cet état de choses qui rend son taux de mortalité faible. Néanmoins, lorsque son diagnostic n’est pas rapidement établi sur les endroits comme les yeux, le nez et la bouche, cela peut causer des dommages et par conséquent la ruine des substances cutanées.
- Carcinome basocellulaire nodulaire: cette forme de cancer basocellulaire est aussi très connue. Aussi solide et aussi clair que la première forme, il augmente de taille progressivement et atteint 3 ou 4 cm de diamètre. À ce stade, il se dépresse au milieu engendrant la fragilité et les saignements.
- Carcinome basocellulaire superficiel: il est l’unique basocellulaire qui se forme au niveau du tronc. Sa plaque s’affiche avec une couleur rouge qui s’éteint lentement et méthodiquement.
- Carcinome basocellulaire sclérodermiforme: c’est un type de basocellulaire très rare. En effet, il ne se remarque que dans seulement 2 % des cas avec sa plaque blanc jaune, cireuse, dure. Il est sans limites et peut revenir de façon répétitive. Le couper devient un casse-tête pour le dermatologue ou le chirurgien eu égard à ses bornes qui ne sont pas faciles à déterminer. Les spécialistes procèdent donc à l’incision de la partie visible pour enlever les pus qui apparaissent en surface.
Ces différents types de carcinomes basocellulaires peuvent se ruer en couleur pigmentée marron-noir et devenir des ulcères en phase avancés. Il provoque facilement des hémorragies et des blessures qui détruiront par conséquent la peau et les tissus sous-cutanés notamment l’os, le cartilage.
Le carcinome spinocellulaire : les manifestations de ce type de cancer de peau sont aussi multiples surtout qu’ils prennent souvent naissance sur des périphéries de la peau en contact permanent avec le soleil. Aussi imprévisible qu’il soit, on le retrouve aussi sur la peau qui entoure les parties génitales et l’anus de l’homme. Ses signes particuliers sont des cicatrices, des lésions, des ulcères et des parties brûlées. On peut énumérer à cet effet :
- une plaque de couleur rouge vive ou présentant des écailles avec des bords parfois secs et parfois mous ;
- un ulcère qui résiste à la guérison en se remettant en place après chaque traitement ;
- lésion comportant des croutes avec facilité de saignement ;
- lésion démangeant, crispée ou douloureuse ;
- assemblage surélevé qui a l’air d’une fibre.
Le carcinome épidermoïde : il se met en place très souvent sur une kératose actinique, puis s’en suit une contusion rude au toucher. De diamètre réduit, le carcinome épidermoïde est de couleur brune ou rouge. Les kératoses actiniques se remarquent en majeure partie sur les parties du corps en contact avec le soleil (le visage, le crâne des hommes touchés par la calvitie, l’extérieur des mains, l’avant-bras). Les hommes qui ont beaucoup de kératose actinique développent des risques d’à peu près 10 % de contraction du carcinome épidermoïde cutané durant leur existence. Énumérons deux types de carcinomes épidermoïdes :
- le carcinome intraépidermique de Bowen : cette forme de carcinome épidermoïde est limitée à l’épiderme et la couche superficielle de la peau. Ce qui lui confère un faible taux de risque concernant les métastases ;
- le keratoacanthome: ce type de cancer de peau se manifeste à travers une tumeur qui fait rapidement son apparition au niveau de la figure et sur le haut du tronc. Cela ressemble à un fruit de tomate pleine.
Le mélanome : il s’agit du cancer cutané le plus dangereux, mais avec une rareté considérable dans la plupart des cas. Le taux de propagation de ce type de cancer avec la formation des métastases est de 20 % et se produit généralement au moment où les cellules cancéreuses arrivent à franchir l’obstacle qui divise l’épiderme et le derme. En effet, le mélanome a la capacité de migrer en direction de plusieurs autres zones organiques en s’appuyant sur le derme riche en lymphatiques et en vaisseaux sanguins.
Les diagnostics fréquents ont révélé que la tranche d’âge la plus vulnérable à ce type de cancer est de 50 ans à 60 ans (56 ans chez la femme et environ 58 chez l’homme). Le mélanome peut apparaitre sur toutes les parties du corps, mais encore plus sur les endroits qui sont exposés aux rayons solaires. Ce sont des tumeurs malignes qui se mettent en place au niveau des mélanocytes, les cellules responsables de la production de la mélanine se trouvant dans la peau et les yeux.
On peut la percevoir par une tache noire sur la peau. Au Canada, 5300 nouveaux cas de mélanome sont détectés en 2010. C’est le 7e cancer le plus fréquent dans ce pays. Ils sont la cause des 75 % des cas de décès qui résultent d’un cancer de la peau. Leurs détections très tôt suivies d’un traitement peuvent permettre de les guérir totalement.
Les causes du cancer de la peau
Les causes liées au cancer de la peau sont nombreuses et attribuées en grande partie au contact avec le soleil. On en dénombre également l’hérédité ; les nævi dysplasiques, etc.
- Les rayons UV ou le soleil: depuis plusieurs années, le nombre de patients atteint du mélanome s’est énormément accru. Les études ont montré une étroite liaison avec le phénomène bronzage. Personne ne saurait nier depuis lors qu’une exposition trop poussée aux rayons ultraviolets (UV) du soleil ou autre lumière et flamme ultraviolette sont des causes non négligeables du cancer de la peau. Les rayons affectent la mélanine dangereusement.
Par ailleurs, il faut établir un lien entre l’enfance et l’âge adulte en parlant du second volet du mélanome. En effet, ce type de cancer peut apparaitre à l’âge adulte lorsque l’enfant a été longtemps en contact avec le soleil ardent. Entre autres, les personnes les plus vulnérables sont ceux qui possèdent une peau claire, une peau qui ne se laisse pas bronzer facilement, etc.
- Le caractère héréditaire: des recherches ont permis d’établir des liens familiaux en ce qui concerne le cancer de la peau. En effet, 10 % des malades atteints du mélanome avaient un parent qui en a déjà souffert (père, mère, sœur, frère, etc.). Il serait donc impossible de ne pas entrevoir des raisons héréditaires. De même, plus le mal est antérieur à la famille, plus les nouvelles générations sont plus vulnérables avec un taux de risque de 2 ou 3 fois plus élevé.
- Les nævi dysplastiques: les grains de beauté paraissent ordinaires et naturels aux yeux des hommes. C’est juste, mais ils peuvent favoriser le cancer de la peau. En effet, le mélanome donne l’impression de s’attaquer plus principalement aux personnes disposant des grains de beauté non réguliers et ayant plusieurs couleurs nommées nævi dysplasiques.
En outre les personnes ayant ce genre de grains de beauté en portent une grande quantité tout au long de leur corps. Il se combine avec l’hérédité pour donner un risque plus élevé. C’est-à-dire que vous êtes susceptibles de contracter le mélanome lorsque dans votre famille vous avez des nævi dysplastiques en commun.
Le cancer de la peau : conséquence et complications
Le cancer de la peau peut engendrer des complications dangereuses pour la vie. Pour exemple on peut dire que le cancer est souvent responsable de l’envahissement de liquide dans les membranes qui entourent le cœur et les poumons. La conséquence immédiate de cela est que la respiration devient compliquée et difficile. Le cancer est aussi le facteur responsable du blocage des veines qui conduisent le sang au cœur. Ces veines bloquées se gonflent au niveau de la poitrine et du cou. Le mélanome est également capable d’exercer une pression sur la colonne vertébrale reliée par les nerfs. Si la lésion perdure, le nerf sera endommagé et ne fonctionnera plus.
Quel traitement pour le cancer de la peau ?
Le cancer de la peau est une maladie qui se traite de façon générale par une intervention chirurgicale. Cette maladie peut réapparaitre même après l’intervention chirurgicale puisque les risques de sa réapparition sont récurrents surtout si les cellules du cancer se sont divisées et se sont emparées des tissus avoisinants la tumeur. Les chirurgiens sectionnent de façon habituelle une étendue additionnelle qui entoure les tumeurs cutanées afin de diminuer le risque que la maladie revienne.
Les tumeurs qui présentent de risque élevé à l’instar des tumeurs de la main ou ceux sur la lèvre subissent souvent une excision par la chirurgie micrographique de Mohs, qui donne la possibilité au spécialiste de la chirurgie d’extraire la partie de peau par couches en se servant d’un microscope afin de contrôler le contour de la tumeur avec précision. C’est un système qui favorise également le non-retour du mal.
Il peut arriver un peu plus souvent que le médecin se serve d’un liquide d’azote appelé cryogénie ou encore d’un laser pour détruire la tumeur. À cela s’ajoutent la radiothérapie (application thérapeutique des rayons x et autre rayonnement) et la chimiothérapie (traitement par des produits chimiques) pour contrer efficacement la réapparition du cancer.
Pour un traitement du cancer appelé carcinome basocellulaire, il est parfois plus aisé d’utiliser le médicament topique (un genre d’application cutanée locale). Ce sont des produits qui sont composés de 5- fluorouracile et de l’imiquimod. En effet, le 5 -fluorouracile (5-FU) fait partie du groupe de médicaments appelé antinéoplasiques topiques. Il travaille en s’incrustant dans les cellules où se situe le cancer.
L’imiquimod quant à elle fait partie du groupe des enzymes connu sous le nom de modificateurs de la réponse immunitaire. C’est un genre de médicament qui intervient en donnant du tonus au système immunitaire pour que ce dernier produise des substances qui lutte contre le cancer.
Il existe des situations ou la propagation du cancer se remarque sur plusieurs parties de l’organisme. Dans ce cas, il est conseillé de faire une combinaison de produits traitants c’est-à-dire la chimiothérapie combinée à la radiothérapie et la chirurgie. Se baser néanmoins sur les prescriptions du médecin pour ne pas avoir affaire aux effets secondaires, car les organismes diffèrent d’un individu à un autre.
Cancer de la peau : les moyens préventifs
La première règle à observer pour prévenir le cancer de la peau est la protection de celle-ci contre le soleil. Pour ce faire, il faut mettre des vêtements longs. Il est également possible d’appliquer sur la peau des protections appelées SPF(SPF15) pour réduire l’intensité des rayons solaires UVA et UVB. Le second volet de la prévention doit se statuer sur la vérification de votre peau de façon mensuelle dans le but de repérer de possible transformation pour commencer très tôt les traitements.
En résumé, le cancer de la peau est une maladie qui touche une grande partie de la population mondiale. Elle s’attaque à la peau et la fragilise. Souvent causé par le contact de la peau avec le soleil, il peut être mortel. Il est donc très important d’adopter des mesures préventives pour l’éviter.