Plus personne n’est étranger à l’actualité sanitaire actuelle. Le monde est à genou ; tant la Covid-19 a fait de victimes. Aucun remède n’étant encore trouvé pour contrer le mal, il s’avère alors nécessaire de se protéger autant que possible pour se prévenir de cette pandémie dévastatrice. Au nombre des mesures de protection instaurées çà et là, le port de masque de protection ! Si cela est devenu une exigence ces derniers mois pour quasiment tous les habitants du monde, il faudrait aussi rappeler qu’il a toujours eu droit de cité chez les travailleurs professionnels régulièrement exposés aux produits toxiques et à la poussière. Mais le tout, que ce soit dans l’un ou l’autre des cas, ne suffit pas de porter un masque de protection respiratoire : il faut surtout porter un bon masque de protection respiratoire pour s’assurer une réelle protection. C’est pourquoi nous allons dans cet article vous exposer, bien sûr après avoir dit ce qu’est un masque de protection et énuméré les avantages à en utiliser, les critères pour effectuer le bon choix.
Sommaire
Qu’est-ce qu’un masque de protection respiratoire ?
Le masque de protection respiratoire est un dispositif sanitaire utilisé pour se couvrir le visage ou une partie du visage (les yeux, le nez ou la bouche) afin de se protéger des virus, agents pathogènes, vapeurs, gaz, fumées, poussières, bref tout ce qui est susceptible de causer du tort à l’organisme. Leur protection est contrôlée conformément à la norme européenne EN 149:2001+A1 organisée en trois classes à savoir FFP1, FFP2 et FFP3. Cela dit, vous en trouverez toute une variété sur le marché. Et avec le mal qui sévit actuellement, ils abondent toutes les pharmacies.
Pourquoi porter un masque de protection ?
Porter un masque de protection respiratoire n’est pas un choix. Ça devient une nécessité dès lors que vous exercez une activité qui l’exige ou en cas d’une situation sanitaire exceptionnelle (comme c’est le cas actuellement avec le coronavirus). L’objectif, nous l’avons dit, reste de se protéger contre un virus. Le masque constitue alors une barrière, empêchant le passage des agents viraux et bactériens. Aussi, faudrait-il ajouter que le port du masque permet également de protéger son entourage lorsqu’on développe une maladie contagieuse par voie nasale ou buccale.
Qui peut porter un masque de protection respiratoire ?
Tout le monde, sans exception aucune ! Surtout en cette période où sévit le Covid-19. En effet, même si vous n’êtes pas porteur du virus, vous ne savez pas si votre ami, collègue ou un membre de votre famille est contaminé. L’idéal, vous comprenez, serait alors de prendre des précautions, en portant votre masque de protection et en respectant les autres mesures imposées par les autorités sanitaires de votre pays.
Cependant, on ne peut vous exiger le port du masque de protection s’il ne plane sur le monde aucun mal potentiellement dangereux. Exception faite bien sûr aux agents de santé qui sont tout le temps en contact avec les malades, aux agents d’entretien, aux peintres ou autres travailleurs appelés à être en contact régulier avec des substances ou produits dangereux !
Quels sont les différents types de masques de protection disponibles sur le marché et comment bien faire son choix ?
Avant de choisir, il faut forcément connaître les possibilités de choix offertes. Ainsi, sur le marché des masques de protection, nous distinguons les masques FFP, les masques chirurgicaux et les masques « grand public » à usage non sanitaire.
Les masques FFP
Les masques de protection FFP (ou masques de protection respiratoire) sont destinés à protéger leurs porteurs non seulement contre l’aspiration des gouttelettes, mais également contre les fines particules (généralement invisibles à l’œil nu) qui circulent dans l’air. Ces dernières étant susceptibles de contenir des agents infectieux ! Disponibles sous plusieurs formes (coque, 2 plis, 3 plis, becs-de-canard…), les masques FFP seraient plus contraignants que les masques chirurgicaux. En effet, les utilisateurs évoquent un inconfort thermique, mais également une résistance respiratoire. Ces types de masques, selon l’Association française de normalisation (Afnor), existent en trois catégories selon leur efficacité : les masques FF1, les masques FF2 et les masques FF3.
En effet, les masques FFP1 filtreraient pas moins de 80 % des aérosols alors qu’un masque ffp2 aux normes filtre jusqu’à 94 % des aérosols. Enfin, les masques FFP3 filtrent, eux, près de 100 % des aérosols.
Bon à savoir : La durée d’utilisation de chacune des catégories de masque FFP est de huit heures (8h) d’horloge.
Les masques chirurgicaux
Vous n’êtes pas sans savoir que lorsque vous parlez, vous émettez des bribes de salive. Lesquelles peuvent facilement contaminer votre interlocuteur ou quelqu’un se trouvant dans le même périmètre que vous si entre-temps vous étiez porteur d’un virus contagieux par voie buccale ou nasale. En portant donc ce type de masque, vous vous refusez d’exposer votre entourage, de le contaminer. Aussi, vous protège-t-il contre les projections de gouttelettes venant d’une personne avec qui vous discutez.
Cependant, comme le souligne si bien l’Afnor, « les masques chirurgicaux ne protègent pas contre l’inhalation de très petites particules en suspension dans l’air. » Ces particules, faudrait-il le préciser, proviennent du nez et de la bouche et sont susceptibles de contenir des agents infectieux transmissibles. Leur taille fait au moins 5 µm (micromètre).
Bon à savoir : En aucun cas, vous ne devez utiliser ce type de masque pendant plus de quatre heures (4h) d’horloge.
Les masques « grand public »
Rangé dans la catégorie des masques à usage non sanitaire, le masque dit « grand public » répond à des normes sanitaires particulières pour filtrer les gouttelettes contagieuses. Ainsi, on distingue :
- Les masques à usage des professionnels en contact avec le public : capables de filtrer jusqu’à 90 % des particules de 3 micromètres, ces types de masques sont en priorité destinés aux personnes appelées à côtoyer du monde. Il s’agit par exemple des agents réceptionnistes, des agents de force de l’ordre, des gérants de magasin, etc. ;
- Les masques de protection à visée collective : si vous fréquentez occasionnellement d’autres personnes dans le cadre de votre travail, cette catégorie de masque est la vôtre. Ils peuvent en effet être adoptés par exemple par l’ensemble du personnel d’une entreprise si les conditions de travail l’imposent. Précisons qu’ils filtrent au moins 70 % des particules de 3 micromètres.
Que dire des masques en tissu ?
Ces types de masques ne doivent en aucun cas être utilisés dans le cadre médical. Pareil pour ceux conçus à base de papier, de coton de polyester ou de plastique ! La raison est toute simple : ils ne répondent pas aux mêmes caractéristiques et normes que les masques fabriqués et destinés à un usage médical. Autrement dit, ils sont loin des standards de qualité escomptés par les professionnels de santé : ils n’atteignent pas le niveau de filtration des masques chirurgicaux, encore moins celui de filtration de l’air des masques FFP.
Aussi, est-il nécessaire de préciser que ces types de masques (encore appelés « masques artisanaux ») ne protègent pas leurs porteurs, mais plutôt l’entourage de ces derniers.
En conclusion, il convient de retenir que le choix d’un masque de protection respiratoire est conditionné par l’usage que l’on veut en faire, des résultats que l’on attend. Par exemple, un chirurgien ne va pas enfiler le même masque de protection respiratoire qu’un agent d’entretien, et vice versa. La qualité de la personne, son statut professionnel et sa vulnérabilité sont également autant de critères à considérer pour effectuer le choix juste.
Quelles sont les bonnes pratiques liées à l’usage de ces masques ?
Une chose est de choisir son masque de protection, mais l’autre est de savoir bien se comporter avec celui-ci. En termes clairs, il existe bien de recommandations qui s’appliquent à tous les types de masques.
En effet, lavez-vous correctement les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique avant de mettre votre masque de protection, mais également après l’avoir enlevé. Veillez, lorsque vous le portez, à ce qu’il recouvre correctement la bouche et le nez. Après, expirez fortement pour vous assurer qu’il n’y ait pas de jet d’air dans les yeux.
Aussi, faudrait-il que vous reteniez que pendant que vous portez un masque (peu importe le type), vous devez vous interdire de le toucher ou de le déplacer. Chaque fois que cela arrive, vous devez immédiatement vous laver les mains.
De même, votre masque devrait être changé par un nouveau lorsque vous l’enlevez pour boire ou pour manger. Pareil lorsque celui-ci est mouillé !
Enlevez toujours votre masque de protection respiratoire par-derrière, en tenant les lanières. Défense donc de toucher le devant !
Enfin, un masque périmé ou endommagé doit être sur-le-champ jeté à la poubelle tout comme les autres matériels sensibles que sont les gants et les mouchoirs usagés.
Bon à savoir : Il est courant de voir des gens porter leur seul masque de protection toute une journée, d’autres encore plus longtemps. Retenez qu’il n’existe encore jusque-là aucun masque de protection d’une telle résistance. Pour une réelle protection, respectez donc rigoureusement la durée d’utilisation indiquée pour tel ou tel autre masque. Sinon, mieux vaut rester sans masque. C’est beaucoup mieux que d’en mettre un déjà périmé.